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le 15 juin, 2017

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Gensheimer, serial buteur

Pour sa première saison en France, Uwe Gensheimer n’a pas manqué à sa réputation. Avec 169 buts, l’ailier allemand du PSG a terminé meilleur réalisateur d’une Lidl Starligue qu‘il a rapidement séduit.

Après treize saisons passées à défendre les couleurs de Rhein-Neckar Löwen, Uwe Gensheimer s’était dit qu’il était temps de relever un nouveau challenge. Et s’il a quitté son club de toujours le cœur lourd l’été dernier, direction Paris, le quadruple meilleur joueur allemand (2011, 2012, 2013, 2014) n’a pas perdu son handball en traversant le Rhin. Véritable star en Allemagne, l’ailier gauche, considéré comme l’un des meilleurs voire le meilleur du monde à son poste, s’est fondu dans le moule parisien en un claquement de doigts et ses performances ont très vite ébloui la Lidl Starligue.

Après une entrée en matière correcte lors du Trophée des champions, avec 10 buts inscrits en deux rencontres, le capitaine de la Mannschaft s’est fait discret pour son premier match de championnat à Cesson-Rennes avant d’enchaîner les grosses performances avec une régularité déconcertante. Dans un effectif où les stars cohabitent, l’ancien de Mannheim n’a eu aucune difficulté à partager les responsabilités avec les Karabatic, Hansen et autre Remili. Moins exposé médiatiquement qu’à Rhein-Neckar, où il était une sorte d‘ambassadeur, le trentenaire - il a eu 30 ans en octobre dernier -, a pu davantage se focaliser sur son jeu. Et, sans faire de bruit, il a claqué des buts, jusqu’à 11 à Saran le 30 novembre.

Plus de titres en une saison que durant toute sa carrière

Handballeur moderne, à la fois grand (1m88), rapide et spectaculaire, Uwe Gensheimer et sa belle gueule ont tout du gendre idéal. A Paris, il a séduit ses partenaires par sa simplicité. Très disponible pour les fans, le jeune papa d’un petit garçon a très vite eu la cote, surtout qu’il est arrivé dans la capitale en parlant un français presque parfait, le fruit de ses anciens cours d’école et de révisions effectuées avant de rejoindre la capitale. Sur les terrains du championnat, où il est un modèle pour certains adversaires, le n°3 du Paris Saint-Germain fut un exemple d’humilité. De courage aussi, lorsque, juste avant le Mondial en France, il a eu la douleur de perdre son père avant de rejoindre ses coéquipiers malgré une tristesse infinie.

A l’heure de dresser un premier bilan, l’Allemand, lié au PSG jusqu’en 2020, peut se féliciter d’avoir remporté plus de titres en une saison (Lidl Starligue, Coupe de la Ligue, Trophée des champions) que lors de toute sa carrière professionnelle (une Bundesliga et une coupe EHF). Avec 169 réalisations en 24 rencontres de championnat, Uwe Gensheimer s’est montré le buteur plus prolifique de l’élite, comme il l’avait déjà été en Bundesliga lors de la saison 2011-2012. Côté regrets, il n’a sans doute pas fini de ruminer le cruel dénouement de la finale de la Ligue des champions. Pris à défaut lors de l’ultime défense sur Ivan Cupic, il a laissé filer le Croate du Vardar, buteur décisif sur le gong. De quoi lui donner envie de se racheter la saison prochaine, quand Paris repartira en conquête.

Par Régis Aumont

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