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le 23 mai, 2018

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Fabien Courtial est quelque peu résigné avant le match de son équipe à Toulouse. (Panoramic)

Courtial : « Seul un miracle… »

Lucide sur la situation de Saran, renvoyé en Proligue en cas de défaite à Toulouse mercredi, l’entraîneur Fabien Courtial croit en la poursuite du développement du club promu il y a deux ans.

A deux journées de la fin du championnat, votre équipe a trois points de retard sur le premier non relégable, Cesson. Sentez-vous vos joueurs capables de se sortir de cette situation ?
Il y a eu beaucoup de déception à l’issue du dernier match contre Cesson (29-29). On avait le sentiment de maîtriser ce match et ça s’est terminé en eau de boudin. On se dit que ce n’est pas terminé même si on sait que ça va être très compliqué. Le groupe a envie de tout donner à Toulouse mais je ne ressens pas la même attention et la même pression qu’il y avait précédemment. Est-ce que c’est positif ? Je ne le sais pas.

Comme si le maintien était désormais impossible ?
On ne veut pas être pessimiste ni défaitiste, mais il faudrait plusieurs miracles pour que l’on se maintienne. Là on est plus dans l’optique de se dire que l’on a besoin d’un exploit pour avoir une vie supplémentaire, un petit peu comme dans un jeu vidéo. On se rend à Toulouse avec une forme de relâchement. Qui sait si ce n’est pas propice à un exploit.

« Les défaites étaient souvent beaucoup plus lourdes la saison dernière »

Que vous a-t-il manqué jusque-là ?
Je trouve que l’on a été plus prêts du niveau global de la Lidl Starligue que la saison dernière. On a été plus compétitifs. Les défaites étaient souvent beaucoup plus lourdes l’an passé. On a progressé offensivement, l’apport de Chema (Rodriguez) a été une bonne chose. C’est sur l’aspect défensif que l’on a encore trop souffert. Notamment sur la réussite de nos gardiens. On se rend compte qu’il faut être plus performants dans les buts à ce niveau-là. J’espère que l’arrivée de Jose Manuel Sierra (l’ancien gardien du PSG, ndlr) va nous aider.

Un retour en Proligue a-t-il déjà été envisagé ?
Oui bien sûr, et ce ne sera pas la fin du monde si on perd mercredi. Ce sera une étape dans la construction du Saran Handball. J’essaie de relativiser les choses. Certes on a encore une chance de maintien, mais j’essaie de ne pas trop penser comme ça. On veut faire à Toulouse un match digne de ce championnat. On est quasiment morts. Seul un miracle pourrait nous ressusciter. Le club est monté il y a deux ans avec un budget de 950 000 euros, il sera de 2.1 millions prévisionnel en cas de descente. J’espère pouvoir rebâtir une équipe compétitive si on retrouve la Proligue, pour faire partie des candidats à la montée la saison prochaine.

Propos recueillis par Régis Aumont

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