le 25 mars, 2018
Auteur de 8 buts, Jonas Truchanovicius a été le grand bonhomme du MHB. (Panoramic)
En battant Barcelone (28-25) dimanche à Bougnol, Montpellier s’est donné le droit de rêver à un quart de finale de Ligue des champions avant le match retour.
Montpellier est toujours un grand d’Europe. Pensionnaires des poules basses de Ligue des champions depuis deux ans, les Héraultais ont une nouvelle fois prouvé qu’ils restaient des acteurs du gotha européen en faisant plier le grand Barça dimanche après-midi à Bougnol (28-25). Un an après avoir sorti le champion d’Europe en titre, Kielce, à ce même stade des huitièmes de finale, le MHB s’est offert le droit de rêver avant de prendre la direction de la Catalogne où se tiendra la revanche samedi prochain. Pourtant le début du match aller laissait planer des doutes sur la capacité du leader de la Lidl Starligue à bousculer celui de la Liga.
Pas assez durs sur l’homme pour un tel rendez-vous, les Montpelliérains subissaient les assauts barcelonais, à commencer par ceux d’un Timothey N’Guessan sur un nuage en début de rencontre et auteur de six des neuf premiers buts de son équipe. Trop timorés, pas assez précis, les hommes de Patrice Canayer n’étaient pas lancés sur les rails d’un exploit. Mais il y a eu un sursaut, et quel sursaut. Profitant à plein des rotations, les Héraultais retrouvaient de leur superbe en même temps que les clés pour freiner les attaques catalanes. Si bien qu’à la mi-temps, malgré vingt premières minutes délicates, les locaux étaient revenus à hauteur du nonuple vainqueur de l’épreuve (13-13, MT).
Truchanovicius sonne la charge
La pause ne coupait pas les jambes des Montpelliérains. Au contraire, porté par un Jonas Truchanovicius de gala (8 buts), le MHB parvenait à faire déjouer Barcelone. « En deuxième période, ils ont très bien défendu, avec beaucoup d’agressivité« , confessait devant les caméras de beIN Sports un Timothey N’Guessan qui s’est éteint au fil des minutes (7/14). Sans quelques imprécisions, Montpellier aurait même pu espérer un pécule un petit peu plus important à la mi-temps de ce huitième de finale. Mais en s’imposant de trois buts, grâce à une dernière réalisation signée du futur barcelonais Ludovic Fabregas, le club français peut encore envisager la qualification.
Evidemment, l’enfer leur est promis au Palau Blaugrana dans six jours et le géant catalan demeure favori malgré la perte de cette première manche. Mais les partenaires de Michaël Guigou ont préservé leurs chances de poursuivre l’aventure européenne au-delà de ces huitièmes de finale. Ce qui constitue déjà une sacrée performance.
Par Régis Aumont