le 15 septembre, 2017
« retourUwe Gensheimer lors de la finale perdue face au Vardar il y a trois mois. (Panoramic)
Paris, Nantes et Montpellier attaquent ce week-end la Ligue des champions avec la même volonté d’y jouer un rôle.
Comme l’année dernière, Paris, Nantes et Montpellier ont l’honneur de représenter les clubs français en Ligue des champions. Petite nouveauté, récompensés pour leurs bons résultats acquis tout au long de la saison passée, les Nantais ont été promus dans les poules hautes qui réunissent les meilleures équipes du vieux continent. Comme le PSG, le H aura donc droit à son affiche européenne quasiment chaque week-end. Et pour accéder aux huitièmes de finale, il lui faudra laisser deux adversaires derrière lui. Un objectif dans les cordes des joueurs de Thierry Anti, même si cohabiter avec le Vardar, tenant du titre, Barcelone, Rhein-Neckar Löwen, Szeged ou encore Plock n’a rien d’une sinécure.
Les Parisiens, finalistes sortants, nourrissent l’ambition de retourner à Cologne pour cette fois-ci aller au bout de leurs rêves. Encore une fois tombés avec les Hongrois de Veszprem mais aussi les Allemands de Kiel et Flensburg, les partenaires de Nikola Karabatic aimeraient terminer premiers de leur groupe pour se hisser directement en quarts de finale, et ainsi faire l’économie de deux rencontres. Rien d’irréalisable pour une équipe qui, sur le papier, paraît au moins aussi forte que celle vaincue d’un petit but en finale au mois de juin dernier.
Enfin, Montpellier, troisième qualifié, est pour la deuxième fois condamné à un parcours du combattant : terminer à l’une des deux premières places de sa poule, puis franchir un barrage pour retrouver un deuxième d’une poule haute. Les hommes de Patrice Canayer ont les armes pour se hisser en huitièmes de finale à condition de prendre chaque adversaire au sérieux. Promis à du très lourd s’ils sortent des barrages, les Montpelliérains avaient prouvé lors de la dernière édition qu’ils étaient encore capables de titiller les géants d’Europe. Kielce, vainqueur en 2016, en avait fait les frais et Veszprem avait souffert durant un match et demi en quarts de finale. Preuve que le Final Four convoité par tant d’équipes n’est pas totalement inaccessible.
Groupe A
FC Barcelone (ESP), Vardar Skopje (MAC), Rhein-Neckar Löwen (ALL), Szeged (HON), Nantes (FRA), Plock (POL), Kristianstad (SUE), Zagreb (CRO)
1ère journée : Kristianstad-Zagreb, Plock-Vardar, Nantes-Szeged, Rhein-Neckar Löwen-Barcelone
Groupe B
Veszprem (HON), Kielce (POL), Paris (FRA), Meshkov Brest (BLR), Flensburg (ALL), Kiel (ALL), Aalborg (DAN), Celje (SLO)
1ère journée : Meshkov-Kielce, Flensburg-Aalborg, Celje-Veszprem, Kiel-Paris
Groupe C
Ademar Leon (ESP), Skjern (DAN), Gorenje Valenje (SLO), Schaffhausen (SUI), Dinamo Bucarest (ROU), Eleverum (NOR)
1ère journée : Schaffhausen-Elverum, Skjern-Dinamo Bucarest, Velenje-Leon
Groupe D
Metalurg Skopje (MAC), Tchekhov (RUS), Zapozozhye (UKR), Montpellier (FRA), Besiktas Istanbul (TUR), Sporting (POR)
1ère journée : Zaporozhye-Tchekhov, Montpellier-Metalurg, Besiktas-Sporting
Par Régis Aumont