LIDL STARLIGUE
TDF (8/14) : Le Fenix veut se stabiliser
Le Fenix tentera de finir le plus haut possible derrière les quatre, cinq grosses armadas de Lidl Starligue. (Panoramic)...
le 1 septembre, 2017
Parisiens et Nantais pourraient se retrouver en finale samedi. (Panoramic)
La saison reprend vendredi à Rouen avec le Trophée des champions qui, comme les deux dernières années, réunit Paris, Nantes, Montpellier et Saint-Raphaël. Pour le même résultat ?
Hôte du Trophée des champions 2017, la ville de Rouen va accueillir deux jours durant les quatre meilleures équipes françaises en guise de coup d’envoi de la saison. Comme à La Roche-sur-Yon un an plus tôt et à Nantes encore avant, Paris, Nantes, Montpellier et Saint-Raphaël partent à la conquête d’un titre qui est la propriété du PSG depuis trois saisons. Et, malgré l’appétit des trois autres prétendants, il n’est pas facile d’imaginer la série parisienne s’arrêter dans l’écrin du Kindarena.
Sacré champion de France pour la troisième fois consécutivement au printemps dernier, le club de la capitale s’est encore renforcé durant l’intersaison. L’arrivé de Sander Sagosen, la jeune pépite norvégienne, va apporter plus de talent encore à une base arrière qui n’en manquait pas. Et, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, le PSG, invaincu en préparation, ne prend aucune compétition à la légère. Trophée des champions ou Ligue des champions, cette équipe veut tout gagner. Tant pis pour la concurrence qui ne s’attend à aucun cadeau de la part des tenants du titre.
Nantes (comme Paris) invaincu en préparation
Sur ce qu’elle a montré la saison dernière et lors de la préparation, l’équipe de Nantes semble la plus à même de déjouer les pronostics en Normandie. Seul club à avoir battu Paris en Lidl Starligue, et cela à l’aller comme au retour, le H pourrait bien franchir un nouveau cap. Vainqueurs de leurs sept matchs de préparation, avec des succès devant Veszprem et Berlin, les Nantais sont déjà très affûtés. L’arrivée de la star macédonienne Kiril Lazarov, buteur hors-pair, est un énorme plus, aussi bien en terme de jeu que d’expérience. Finaliste il y a un an, et à l’époque sèchement battu par le PSG (35-26), Nantes rêve d’une revanche là aussi possible que sur la dernière marche du Trophée des champions.
Le hasard a voulu que les deux meilleures équipes actuelles s’évitent en demi-finales. Paris a hérité de Saint-Raphaël pour ce qui constitue l’affiche de la première demi-finale. Seul club du plateau à ne pas disputer la Ligue des champions, le SRVHB fait office d’outsider à Rouen. Mais les Varois ont déjà prouvé par le passé – on se souvient notamment de cette défaite concédée au buzzer face au PSG (32-31) lors du Final Four de la Coupe de la Ligue en avril dernier -, qu’ils étaient capables de donner du fil à retordre à n’importe qui. Malheureusement pour eux, les Raphaëlois ne pourront pas compter sur Xavier Barachet, leur recrue phare, touché au poignet le week-end dernier et indisponible pour une longue durée.
L’autre rencontre du vendredi sera le remake de la finale de la Coupe de France remportée par Nantes devant Montpellier au mois de mai. Inutile de dire que les Montpelliérains auront soif de revanche, surtout après une année sans titre, ce qui ne leur est arrivé que deux fois lors des vingt dernières années. Pour les hommes de Patrice Canayer, cet affrontement avec les Nantais sera une occasion de se tester face à leur rival numéro 1 pour…la deuxième place du championnat de France. Avec Melvyn Richardson, mais désormais sans Jure Dolenec, les Héraultais ont encore de solides arguments à faire valoir. De là à empêcher une nouvelle finale PSG-Nantes…
Par Régis Aumont