Connexion

NEWS

« retour


le 15 novembre, 2017

" ); $.ajax({ dataType: "json", url: '/', //data: data, success: function(data) { $( ".imageholder" ).each(function( index ) { if(data && data[index] && data[index].ID) { var str = '
'; $(this).append(str); } }); } }); });

Fabien Courtial aimerait bien retrouver l'euphorie qui accompagnait son équipe la saison passée. (Panoramic)

Courtial : « On est rentré dans le moule »

Fabien Courtial aimerait bien retrouver l’euphorie qui accompagnait son équipe la saison passée. (Panoramic)

Avant de se rendre à Nantes avec son équipe mercredi soir, Fabien Courtial est revenu sur la saison de Saran et notamment sur les différences qui existent avec le parcours emprunté l’année dernière.

Vous sortez d’une belle prestation à Montpellier (32-29). Avez-vous cru un instant pouvoir réussir un coup énorme ?
Sincèrement, on n’est pas venu à Montpellier avec cet objectif là. Même si on les a un peu inquiétés, à aucun moment je me suis dit qu’on allait pouvoir les accrocher. L’objectif était de réussir à faire preuve de solidarité pendant toute la durée de la partie malgré la difficulté d’affronter cet adversaire. C’est quelque chose qui nous avait fait défaut sur les matchs précédents. Que ce soit contre Tremblay ou Nîmes, on avait eu l’impression que les joueurs avaient fini par abandonner à un moment. De Montpellier on est reparti avec la satisfaction d’avoir tenu pendant une heure.

Après vos deux victoires initiales, vous restez sur six défaites. Est-ce inquiétant ?
Il existe ici un paradoxe parce que je trouve que l’on joue mieux qu’en début de saison. L’équipe a progressé. Contre Cesson et Toulouse on s’en était sorti de justesse avec de la réussite. Je pense que l’on est aujourd’hui à peu près à notre place dans ce championnat. Le plus dur va être de ne pas se faire rattraper par ceux qui sont derrière nous. Pour cela il faudrait que nos progrès dans le jeu se traduisent par des points.

Avec quelles ambitions allez vous à Nantes ce mercredi ?
On va à Nantes avec la volonté de reproduire ce que l’on a fait à Montpellier. On aimerait faire bonne figure et repartir de ce match avec un état d’esprit positif. L’idée c’est de ne pas déconstruire ce que l’on est parvenu à établir récemment, en matière de défense notamment. Mais Nantes n’est pas une équipe contre laquelle on imagine prendre des points.

« Comme si on s’était invité à une fête et qu’on avait vidé le bar »

Vos adversaires dans la lutte pour le maintien semblent désormais bien connus.
Oui, et il y a une certaine cohérence entre le classement et le budget des différentes équipes. Aujourd’hui les clubs que nous ciblons sont Cesson et Massy. Tremblay se trouve actuellement dans la zone dangereuse mais je ne pense pas que cette équipe, qui compose notamment avec un nouvel entraîneur, soit concernée jusqu’au bout par la course au maintien. Ivry, il faut voir comment ça évolue mais l’équipe vient de faire une grosse perf contre Nantes.

Massy à qui vous rendez visite prochainement.
Oui, ce sera une rencontre très importante pour les deux équipes. Notre maintien se jouera sur ces affrontements face à nos adversaires directs. Après ce match à Nantes, nous aurons cette rencontre à Massy et trois réceptions jusqu’à la trêve. Si on parvient à s’imposer à Massy et à battre à domicile Saint-Raphaël, Dunkerque ou Chambéry le contrat sera rempli. Ce serait bien de compter huit points à l’issue de la phase aller

Existe-il des différences avec votre première saison dans l’élite ?
On entend souvent que la deuxième saison est plus compliquée. La saison dernière, on était l’invité surprise. A priori, on était condamné à redescendre immédiatement. On a pour la plupart d’entre nous découvert plein de choses et profité de chaque moment. Quand on arrivait dans les grandes salles on prenait des photos ! Tout était nouveau. C’est un peu comme si on s’était invité à une fête et qu’on avait vidé le bar. Cette saison, je dirais que c’est plus conventionnel. Sans me montrer prétentieux, je dirais que la Lidl Starligue est un petit peu devenu notre quotidien. On n’a pas pris la grosse tête mais peut-être un peu oublié notre histoire. Forcément cela joue sur notre état d’esprit. Notre équipe est plus compétitive aussi. Je pense qu’on peut réussir à atteindre notre objectif sans déjouer les codes comme ce fut le cas la saison dernière.

On a le sentiment que vous êtes un petit peu nostalgique de cette folie.
J’aimerais que l’on soit toujours euphoriques. D’ailleurs, après nos deux premières victoires, on se marrait de voir qu’on était à égalité de points avec Paris, Nantes et Montpellier. Il ne faudrait pas grand-chose pour retrouver cet état d’esprit, mais ça vient aussi avec les résultats. Avant le déplacement à Montpellier, j’ai demandé à Chema (Rodriguez) s’il avait déjà gagné là-bas, il m’a répondu « oui, 12 fois ». Forcément, ça contraste avec l’histoire de Saran. Mais on avait besoin de s’appuyer sur ce type de joueurs expérimentés. Aujourd’hui on est rentré dans le moule. Le club ne représente plus la même chose. On ne parle plus beaucoup du Saranfou de la saison dernière. Ceci est sans doute dû à l’évolution du club.

Propos recueillis par Régis Aumont

NEWS

Web discoveries