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le 22 février, 2018

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Xavier Barachet garde l'équipe de France dans un coin de sa tête. (Panoramic)

Barachet : « Si je peux être un plus »

Xavier Barachet garde l’équipe de France dans un coin de sa tête. (Panoramic)

Privé de toute la première moitié de saison, Xavier Barachet a renoué avec la compétition au début du mois. L’arrière gauche espère aider Saint-Raphaël, en déplacement à Nîmes jeudi soir, à atteindre ses objectifs.

Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien physiquement. J’ai repris début janvier donc j’ai refait toute une préparation durant la trêve internationale. Comme j’étais blessé au poignet j’ai pu continuer à faire du physique durant ma convalescence. Handballistiquement aussi je me sens bien. J’ai quelques douleurs au poignet de temps en temps mais je m’attendais à pire. Elles s’amenuisent de jour en jour. C’est totalement normal. Ce n’est que du bonheur de pouvoir rejouer.

Quelles ont été vos premières sensations lorsque vous avez repris la compétition ?
J’ai disputé les matchs amicaux de l’équipe et ça s’est bien passé. J’ai vite retrouvé de bonnes sensations. Ça m’a même un petit peu surpris. Lors de notre premier match officiel, à Berlin, j’ai eu du temps de jeu et au fil des matchs qui ont suivi j’en ai eu de plus en plus. Avec Adrien on a pratiquement partagé le temps de jeu en deux. Je pense que ça lui fait du bien puisqu’il était habitué à énormément joué et que ça lui permet de souffler un peu. On se connaît très bien, on a joué ensemble dans les sélections de jeunes et on est content de se retrouver. On a des profils différents mais on peut jouer ensemble.

Qu’est-ce qui a été le plus dur pendant votre période de convalescence ?
Les premières semaines après ma blessure. Après une saison durant laquelle j’ai très peu joué, j’avais très envie de renouer complètement avec ma passion. J’étais donc très motivé en rejoignant Saint-Raphaël. J’avais très envie de bien faire. Cette blessure est arrivée en fin de préparation (le 25 août lors d’un match face à Nîmes, nldr). Elle m’a stoppée net dans cet élan. Ça a été difficile à digérer. Une fois ces premières semaines passées, je me suis fait à l’idée que j’en avais pour un moment et me suis plongé dans la rééducation. Le fait de pouvoir courir et faire certains exercices physiques m’a bien aidé.

« L’équipe de France, peut-être qu’un jour j’y reviendrai… »

Quelles sont vos ambitions à court et moyen termes ?
Pour l’instant je veux reprendre du plaisir sur le terrain. Chaque fois que je me suis bien senti quelque part, que j’étais épargné par les pépins physiques, j’ai pu atteindre mon meilleur niveau. A moyen terme, si je peux être un plus pour l’équipe pour cette deuxième moitié de saison ce serait parfait. J’espère pouvoir les aider au maximum à atteindre nos objectifs : être européen la saison prochaine, bien figurer en coupe EHF, sans oublier la coupe de France même si on aura un quart de finale difficile à jouer à Montpellier.

L’équipe de France est-elle toujours un objectif ?
Oui, c’est toujours dans un coin de ma tête. Je suis arrivé en équipe de France à 19-20 ans dès ma première année professionnelle. Du coup je n’ai connu que ça. Mais je ne vais pas me prendre la tête. Je sais que je vais déjà devoir être performant en club. Et peut-être qu’un jour j’y reviendrai…

Après un début de saison compliqué, Saint-Raphaël peut passer troisième en cas de succès à Nîmes.
Mais ce sera un match très compliqué. On connaît la mentalité de cette équipe de ne jamais rien lâcher, d’être toujours dans le combat. Je pense que ce sera encore plus vrai après leur défaite à Massy. On risque de faire face à une bête blessée.

Quel a été votre sentiment sur la première moitié de saison que vous avez suivi de l’extérieur ?
Je trouve que l’équipe est bien montée en puissance. Elle progresse dans sa manière de jouer. On savait que les six premiers matchs allaient être compliqués mais les gars sont su faire le dos rond et ont continué à bien bosser. On se doutait bien que ça allait finir par payer. Surtout que tout n’était pas à jeter dans ce que l’on produisait mais ça ne voulait pas sourire. On ne doit pas s’enflammer pour autant malgré notre belle série d’invincibilité en cours. On a une belle équipe, on doit se concentrer sur nous. On sait que la lutte pour la troisième place va être acharnée. Mais vue notre progression on ne va pas viser la cinquième place alors qu’on sait que l’on peut faire mieux. Même si rien ne sera évident jusqu’à la fin.

Propos recueillis par Régis Aumont

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